janvier – juillet 2022


Introduction: Roue arrière
Louise GUERRE


du 27 janvier au 30 janvier 2022



Installation de Louise Guerre en collaboration avec Didi le Nawashi.




Matière, couleur.
Enzo ROULLEAU-BRET



Vernissage: 18 février à 18h
Ouverture du 18 au 20 février de 14h à 19h.

“Matière, couleur”, c’est une façon de rendre hommage à la peinture en tant que telle. J’essaie de défendre une peinture qui existe par elle-même, dans le sens où si je peux reprendre les mots de Zola sur l’œuvre de Manet, le sujet n’est que prétexte à peindre et je crois que tout doit tourner autour de ça. Ce qui me motive à peindre, ce n’est pas de représenter mais c’est de peindre. 

Amour Liquide
Clémence SGARBI, Maxime BRUGNON et Hélène BUREL



Vernissage le vendredi 15 avril à 18h.
Ouverture du 15 avril au 17 avril de 11h à 19h.


Amour, subst masc.
Attirance, affective ou physique, qu’en raison d’une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu’il cherche à s’unir par un lien généralement étroit.

Liquide, adj et subst.
Qui coule ou a tendance à couler en raison de la faible cohésion des molécules. État de la matière présenté par les corps qui n’ont pas de forme propre et dont le volume est invariable.

Maxime Brugnon, illustrateur, Hélène Burel, graphiste, et Clémence Sgarbi, vidéaste, explorent les interprétations multiples issues de l’association de ces deux mots et présentent un va-et-vient de matières somatiques relativement molles et de substances aqueuses colorées à l’odeur plus ou moins pénétrante. 

À 65,8 lieues
Jeanne MINIER





Ouvert tous les jours du 28 avril au 8 mai 2022 de 14h à 19H
Vernissage jeudi 28 avril à 18h


À 65,8 lieues est une exposition de Jeanne Minier, artiste photographe argentique. Dans la continuité de son travail sur la mémoire individuelle dans les lieux, l’artiste nantaise présente Les Temps des Lieux et Réminiscences d’un Petit Pays. Deux projets réalisés durant deux temps de résidences de création en territoire accompagnés par les Ateliers Médicis.

Ces deux séries sont traversées par la place qu’occupe la mémoire individuelle dans la perception des territoires. Nous nous rattachons tous à ce que nous connaissons déjà lorsque nous découvrons un lieu. L’artiste se demande ce qu’il
se passe quand il nous est en plus raconté par ceux qui l’habitent. Quel est le mélange qui s’opère entre nos propres souvenirs et ceux des autres ? Comment la mémoire d’autrui influence notre regard sur ce qui nous entoure ?
Dans les Temps des Lieux, Jeanne Minier s’intéresse aux interactions entre les métiers et le territoire de la Brenne dans l’Indre et met en avant un maillage complexe entre ces acteurs.
Dans Réminiscence d’un Petit Pays, c’est l’appropriation de la mémoire d’autrui et la frontière où démarre la fiction que l’artiste explore.

Jeanne Minier
Née en 1995, vit et travaille à Nantes.
Elle formalise à l’adolescence un intérêt pointu pour la photographie. Elle apprend lors de sa première année à l’ESAD-TALM tout le processus de la photographie argentique et tombe en amour du procédé. Elle développe durant ses études une pratique plastique et des thématiques liées à la notion de mémoire.
C’est en 2017 lors d’un semestre d’étude au Septante-cinq à Bruxelles qu’elle s’initie à la photographie documentaire.
Après son diplôme du DNSEP obtenu avec félicitations en 2018, Jeanne Minier s’installe à Nantes.

The Master’s Throne
Gwenaël BODET



Ouverture du 8 au 31 juillet
les mercredi, jeudi, samedi : 14h – 18h 
et nocturnes les vendredi: 18h – 22h


Artiste mélomane que les rapports arts/technologie poussent à préférer l’expérience de la musique à la froide application d’une maîtrise mélodique, Gwenaël Bodet rejoue les paradoxes qui se créent entre médias et médiums dans ses installations. Érigées au rang de sculptures, elles trônent, dysfonctionnelles, et transforment des imaginaires en reliques obsolètes ou hors du temps.
Le show s’achève pour que le récit initiatique de la musique prolonge les fantasmes de son univers moitié psychédélique, moitié industriel, entièrement intemporel.

D’aprés une histoire vraie
Théo Audoire




Commissariat : le pépin mû
Du samedi 4 juin au samedi 18 juin 2022
Aux Ateliers de la Ville en Bois

0uverture du 4 au 18 juin
Ouvert du mercredi au dimanche de 15h à 19h

Suite à l’appel à jeunes commissaires Alpha#4 proposé par MPVite, et en partenariat avec les Ateliers de la Ville en Bois, nous avons le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition « D’après une histoire vraie », présentant un travail in situ de Théo Audoire.
Co-fondé en 2019 par Mathilde Moreau et Pauline Thoër, le pépin mû est une association de soutien aux jeunes artistes et d’expérimentation en arts visuels. Suite au projet collectif de résidence artistique « Herbes Folles », mené en mai 2021 avec Au bout du plongeoir à Thorigné (35), nous nous investissons cette année dans la conception de la première exposition monographique de Théo Audoire.
Dans son travail, l’artiste explore, d’espace en espace, le potentiel d’histoires lovées dans les fissures des murs. Cette exposition propose une réactivation fictionnelle du passé industriel des Ateliers de la Ville en Bois. L’usine n’a finalement jamais cessé de tourner ; si les mystérieux·ses ouvrier·ère·s sont trop occupé·e·s pour être aperçu·e·s, le fonctionnement de leur machine-organe se devine.