Mars – Juillet 2021

D’un temps libéré.
CATA / Anaïs Lapel & Gaspard Husson



(REPORT 2020) Dans le cadre de l’appel à résidence LA RAMPE#3 lancé par les Ateliers de la Ville en Bois.











Vernissage le 13 mars à 14h.

Ouverture sur rendez-vous du 13 mars au 27 mars 2021, le mercredi, samedi et dimanche de 14h à 18h.

CATA est un jeune duo formé par Anaïs Lapel et Gaspard Husson. Par leur travail commun de l’estampe, du livre, et leur recherche de formes narratives interactives et composites, au sein desquelles une grande place est laissée au spectateur-lecteur, ils s’attachent à proposer des expériences visuelles et diégétiques, permises par des propositions où se traduisent leur goût prononcé et leur recherche autour de récits oscillant entre documentaire et fiction.
Adeptes de rencontres, de dérives et de quêtes, ils élaborent un vocabulaire commun fondé sur des expériences vécues à deux. La cohabitation de ces individualités au sein du duo permet de construire des formes issues du dialogue, du débat et du compromis, et constitue le socle de leur politique et de leur pratique créative.


évènement Facebook

++ Atelier de fabrication de papier, dans le cadre de l’installation « d’un temps libéré » COMPLET
Samedi 13 mars, 10h-13h
Inscription : lavilleenbois@gmail.com
Tarif : 10€ (coût de l’adhésion à l’association)

Transitoire : point d’équilibre
Exposition collective par Anouk Chardot et Fanny Gicquel


avec Mathis Berchery, Clélia Berthier, Anouk Chardot, Maxence Chevreau, Victoria David, Jot Fau, Maxime Fragnon, Margaux Janisset, Vincent-Michael Vallet, Xarli Zurell

Textes : Alexandra Goullier Lhomme et Pierre Ruault

Conception graphique : Zoé Lecossois et Marion L’Helguen



Exposition reportée en Octobre 2021.

Transitoire : point d’équilibre est le second opus d’un projet curatorial initié par Fanny Gicquel et Anouk Chardot autour d’un concept, celui du transitoire.
Pour cette exposition, dix artistes présentent des œuvres qui interrogent les notions de fragilité et d’instabilité. Iels s’aventurent dans les multiples niveaux qui s’offrent à elleux. Tantôt explorateur/trice.s de la matière, tantôt révélateur/trice.s de leur environnement.
La notion d’équilibre, objet de recherche actuel, donne son nom à ce deuxième volet.  Comment le trouve-t-on ? Est-ce par chance ou par entraînement ? Comment ne pas le perdre ? Qu’est ce que l’équilibre pour une œuvre ? Pour un.e artiste ? Comment peut-il se matérialiser ? 
Les matériaux travaillés par les artistes jouent avec ces interrogations et les limites qu’elles sous-tendent, les formes proposées en révèlent les tensions. Les œuvres sont souvent fragiles, posées, assemblées mais rarement fixées. Elles restent stables mais n’imposent jamais leur lourdeur autoritaire. Au contraire, elles restent disponibles, présentes dans leur légèreté. Elles sont à la fois la rencontre et le souvenir. 
Cette proposition peut faire écho aux instabilités et bouleversements qui traversent nos sociétés contemporaines. De la même manière que ces œuvres évoluent, s’altèrent et se réparent, la période que nous traversons actuellement et celles qui s’annoncent nous demande, à nous aussi, de nous adapter et de trouver un point d’équilibre.

Gretchen cherche la sortie
Gaëlle Messager


Gaëlle Messager vit et travaille à Nantes – 1982.
Résidente aux Ateliers de la Ville en Bois.














Ouverture les 29, 30 avril et 1er mai de 16h à 19h, et le dimanche 2 mai de 10h à 12h.
Covid oblige, l’expo ouvrira sur RDV et avec jauge limitée (messenger ou mail : lavilleenbois@gmail.com)

Traverser la jungle (de la vie) sans eau ni machette est la mission de Gretchen. Va-t-elle réussir à trouver les ressources nécessaires à sa survie ?

Instagram : @gretchen_messager
Pour voir le journal de Gretchen, c’est ici.

Le même souvenir sort de toutes les fontaines
Alice Marie Martin


Alice Marie Martin vit et travaille à Lyon au sein de l’atelier LaMezz.
Elle est diplômée d’un DNSEP obtenu en 2019 à l’école des Beaux-Arts de Nantes-Saint Nazaire. 













Exposition reportée en août 2021.

« Amatrice de rencontres improbables entre les choses, attentive au jeu des discordances, Alice Marie Martin n’est pas une artiste inquiète. Tour à tour et tout à la fois, elle ramasse, rassemble, met ensemble, comble, construit, défait, érige, étire, suspend, autant de gestes qu’elle improvise pour chacune de ses sculptures. Et cela, en toute insouciance, sans a priori, sans même se préoccuper de ce qui se fait ou ne se fait pas ! Qu’importe le métier, le savoir-faire, seul compte de transformer l’essai. Sa technique s’active dans l’assemblage, sa maîtrise se négocie dans le bricolage, sa réflexion, son regard s’affirme dans la fabrique. Les textures, les matériaux sortent des placards de la maison, des magasins de décoration, des ateliers pour enfants, des poubelles de recyclage… Et ça tient ! C’est là, présent, très présent même, coloré, acidulé, tactile, peut-être un peu sucré aussi, ou un peu plus amer parfois, définitivement impur. Prises ensemble dans une ritournelle, les sculptures se répondent, se renvoient les unes les autres, on a presque envie de les permuter, de les déranger, de rêver un peu aussi. Ne se prenant pas trop au sérieux, malicieusement animé par les questions toutes contemporaines de la sculpture, souveraine, design et domestique à la fois, le travail d’Alice Marie Martin laisse aussi s’échapper quelques notes de Surréalisme, un accent Pop (Claes Oldenburg), une touche de Nouveau Réalisme (Martial Raysse et son amour des Prisunics), ainsi que la petite harmonie silencieuse du Cours des choses. »
Véronique Terrier Hermann, enseignante-chercheuse en Histoire de l’art contemporain, 2020.

++ Workshop Assemblage
Workshop de sculpture contemporaine autour de l’exposition d’Alice Marie Martin.
Samedi 15 mai, 10h-15h
Inscription : lavilleenbois@gmail.com
Tarif : 10€ (coût de l’adhésion à l’association)

WAVE
Exposition collective.


















Ouverture au public du 28 au 30 mai, de 11h à 19h.

Vernissage le vendredi soir à 18h.

Treize artistes résident.es de la Ville en Bois exposent leurs créations plastiques actuelles. 
Des paysages à traverser, autant de voies, de rêves, de doutes.

Carrefour de trajectoires singulières, « Traversées » naît d’une envie de nous retrouver, de faire dialoguer nos pratiques quand tout nous ramène à nos individualités.

Créer entre deux rives : plonger, bâtir, tisser, assembler, se souvenir, danser, chavirer, creuser, jeter, semer, déchirer, récupérer et reprendre son souffle.

De cette aventure émergent des formes et le désir d’un moment de fête.

Paraboles des étoiles immobiles.
Exposition collective par Linda Branco & Nastassia Takvorian

© Linda Branco et Nastassia Takvorian

Avec : Tania Gheerbrant, Noé Grenier, Nina Lechartier, Joseph Louchart, Chrystèle Nicot, Nobuyoshi Takagi, Gabrielle Taron-Rieussec, Fabien Zocco.

Ouverture le vendredi 4 juin à 18h
De 15h à 19h.

Du mardi 01 juin au mercredi 23 Juin.

Les étoiles ont-elles une influence sur le travail des artistes ? L’horoscope dans son acception populaire implique l’adhésion à une croyance factice, en ce sens, c’est un jeu qui consiste à faire semblant de croire. Lorsqu’on ouvre un magazine pour se ruer sur la page de l’horoscope, c’est rarement avec de grandes attentes, et ce qui est alors amusant c’est de tenter de confirmer ce que l’on sait de soi par les formules toutes faites qu’on y lit.
Nous créons avec cette exposition une fiction qui pose le jour de naissance comme point commun sensible d’un point de vue esthétique. C’est pourquoi les anniversaires des artistes sont célébrés afin de constituer une série d’évènements. Un aspect évènementiel qui dialogue alors avec l’exposition, non pas comme un complément, mais comme une seconde œuvre que chacun des artistes aurait en réserve et qu’il dévoilerait pour son anniversaire.

XYLOPOLIS #5




Les Ateliers de la Ville en Bois vous invitent pour la cinquième fois à son rendez-vous annuel.


De 18h à 23h .
Mercredi 23, Jeudi 24 et Vendredi 25 Juin.




un coin de ténèbres
Julien Go














Vernissage le mercredi 30 juin, à 17h.

Ouverture du 1er au 4 juillet, de 14h à 19h.
Ou sur rendez-vous (06.79.90.09.99 / julien_go@outlook.fr)

« De ce que je me rappelle, il y a des maisons collées les unes aux autres et d’autres maisons entourées par des chemins de gravier et des jardins. Il y a encore des terrains vagues. Dans une rue, un chien se promène en liberté. Grand, fougueux, il lui arrive de sauter sur les passants. Je me souviens de longues rues sinueuses plongées dans l’ombre par des arbres immenses, couverts de feuilles. Sur le trottoir il faut se frayer un chemin entre leurs racines qui soulèvent la terre et fendent le béton.

Assis devant ma table de dessin, je pense à ces averses faisant déborder les gouttières, au monde derrière la vitre ; au jardin, aux résidences, aux arbres, au ciel, qui seraient révélés soudainement par la lumière d’un éclair.


À la radio j’entends quelqu’un dire : ‘nous avons quitté les arbres il y a 300 000 ans mais notre corps ne l’a pas oublié’. »



Julien Go s’intéresse depuis plusieurs années à l’errance et au fantasme. Dans son rapport au dessin, il opte pour une approche introspective et empirique avec des gestes comme l’improvisation, la fragmentation, l’effacement, le recouvrement et le montage. Cette exposition personnelle présente des travaux initiés à l’automne dernier prédominés par la figure de la Maison, tour à tour connue, quittée, lue, habitée, rêvée, étrangère.